Le vinyle: c'est reparti pour un tour!

On ne va pas en pondre 30 lignes, tout le monde le sait, le marché de la musique et plus particulièrement celui du disque est en crise, POINT ! Par contre, dans ce flux conséquent et surconsommé qu’est le marché musical, une branche se porte [assez] bien, celle du vinyle. 

En effet, le vinyle ou disque microsillon pour les intimes affiches des scores relativement encourageants, bon après pour être tout à fait honnête pas difficile de repartir à la hausse lorsqu’on sait qu’il y a quelques années, il ne s’en vendait plus qu’une poignée ici et là. Au total, on comptait en 2014, près de 500.000 ventes**. Si le chiffre peut paraitre énorme, il n’est rien comparé aux millions d’exemplaires qui trouvaient preneurs au milieu des années 60.

Face à cette modeste, mais prometteuse renaissance, on voit éclore un peu partout des boutiques dédiées à ce mythe auditif. Plus personnel qu’un CD ou qu’un fichier MP3, le vinyle est comme 99% de tout ce qui est vintage aujourd’hui, un véritable indispensable. [Dans les 1% restant on placera les pattes d’eph et la coupe mulet. À éviter !]

Recrudescence oblige, mon quartier n’a pas échappé à la règle, puisqu’un passionné de musique est venu y installer sa propre boutique. Armé d’un appareil photo, c’est accompagné de Jessie de FDS, que je me suis rendu dans cette caverne d’Ali Baba droguée aux percussions. 

Au côté des indétrônables Beatles, j’ai retrouvé mon indémodable Debbie Harris et son groupe Blondie. Celui qui malgré quelques échecs récents porte toujours aussi bien son nom, l’excentrique Prince, les Eurythmics, Patti Smith ou encore la grande Janis Joplin. Bref que des grands noms, pour l’immense consommateur de musique que je suis, ce lieu avait des allures de Pays des Merveilles. C’est la raison pour laquelle je vous invite à découvrir cet endroit via une petite escapade photographique. 

 

Plus d'infos sur la boutique sur leur page Facebook: Phonophyl Vinyle

Rue de la Montagne 4, à 6200 Châtelet  

**Source: Les Echos.Fr